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Ceux de la Résistance

 

De nombreux professeurs et élèves du Lycée Buffon ont fait partie de la Résistance et beaucoup d’entre eux ont été déportés ou fusillés.

 

Les Professeurs

Parmi les professeurs, on retiendra :

  • BURGARD Raymond
  • CAHEN Jacques
  • ILIOVICI Guy
  • PERON Alfred
  • VACHEL Henri
  • VATTIER André
  • VIEILLE Paul
  • ZIVY Henri

Le journal Valmy est créé à Paris le 20 septembre 1940 par Raymond Burgard, militant du parti politique Jeune République et professeur de français au lycée Buffon.

Le 20 septembre 1940 est la date anniversaire de la bataille de Valmy contre les Prussiens (1792). Le mensuel Valmy paraît de janvier 1941 au début de 1943. Paulin Bertrand (Paul Simon) en est le rédacteur en chef. Trois autres personnes forment le noyau initial du groupe clandestin : Alcide Morel, Jules Ballaz et André Vellay.

Janvier 1941 (Paris) : le premier numéro du journal clandestin Valmy est composé avec une imprimerie pour enfant.

Cf. document pour plus d'information: « COMMUNIQUER POUR RESISTER » Concours national de la Résistance et de la Déportation 2012-2013

 

Les élèves

Parmi les élèves, le sacrifice de dix d’entre eux est particulièrement poignant : 
En 1943, cinq élèves de Buffon (dont l’histoire retiendra comme les « Cinq martyrs du Lycée Buffon ») sont fusillés par les nazis. Il s’agit de :

  • ARTHUS Jean-Marie
  • BAUDRY Jacques
  • BENOIT Pierre
  • GRELOT Pierre
  • LEGROS Lucien

 

A l’époque du débarquement, de nombreux étudiants et élèves de classes préparatoires font partie de mouvements de la Résistance qui décident de former des corps francs qui doivent rejoindre le maquis de Sologne. Un groupe d’une cinquantaine de jeunes est dénoncé et arrêté.

Refusant de dire où ils doivent aller, ils sont fusillés dans une clairière. Parmi ces « Fusillés de La Ferté-Saint Aubin », encore cinq élèves du Lycée Buffon :

  • BRIFFAUT Jacques
  • COUSSON Claude
  • LAMBERT Claude
  • ROY Maurice
  • TARDY Pierre

 

Autres élèves résistants à Buffon.

  • WALKER Johnny Max
    Né en 1923, d'une famille originaire d'Ecosse, il a 17 ans au moment de la défaite de juin 1940. Durant l'été qui suit, il court la campagne, collectant les armes abandonnées par les soldats au cours de la débâcle. Il réunit ainsi un important stock d'armement qui sera utilisé lors de la libération de Paris. Elève au lycée Buffon, avec quelques jeunes de son âge réunis autour de Geneviève de Gaulle, il participe à l'organisation de la manifestation du 11 novembre 1940 à l'Etoile, où il entraîne nombre de ses camarades.
    Il rejoint le réseau de résistance Vélite-Thermopyles où il œuvrera notamment dans le sabotage, avant de rejoindre l'armée régulière à la Libération, où il fera carrière dans des unités d'élite.
  • AGNELLET Michel
    La manifestation lycéenne du 11 novembre 1940 marque son entrée en résistance à l'âge de 13 ans. Quelques mois plus tard il est officiellement engagé militaire et sera actif dans la Résistance tout en restant scolarisé au lycée Buffon. Profitant de ce que son jeune âge écarte les soupçons de l'occupant, il transporte dans son cartable, sous couvert de dictionnaires de latin, les armes destinées à ses camarades. Il sera le plus jeune engagé de France.
  • Postel-Vinay André
    Lorsque la France est occupée et qu'il entre en résistance comme agent de renseignement, André Postel-Vinay est déjà un ancien élève de Buffon. Arrêté après avoir été trahi par un agent double, il tente, sans succès, de se suicider de crainte de parler. Un médecin lui suggère discrètement de simuler la folie. A la suite de quoi il est ballotté de prison en prison et interrogé à plusieurs reprises, mais par des polices différentes, apparemment sans lien les unes avec les autres .
    Lors d'un séjour à la prison de la Santé, il croisera Lucien Legros, avec qui il préparera une évasion qui n'aboutira pas. Lors d'un examen psychiatrique à Sainte Anne, il réussira à tromper la vigilance de ses gardiens, se réfugiera un temps chez des amis, et finira par rejoindre l'Angleterre.
    Il a raconté sa captivité et son évasion dans Un Fou s'évade (éditions du Félin, 1971).
    André Postel-Vinay est resté membre de l'AEB jusqu'à la fin de sa vie.